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Devenir rentier revient à réaliser des investissements offrant suffisamment de rendements pour en vivre sans trop d’efforts et bénéficier d’une vraie liberté pour se concentrer sur ce qui est vraiment important pour nous. Ce statut de rentier n’est pas forcément une question de paresse ou de tendance à l’oisiveté, mais requiert plutôt d’être malin.
Par Lisa Morelli
Pas encore d’argent ?
Pour commencer à trouver de quoi investir, utilisez d’abord votre logique pure : faire attention à ses dépenses, mettre l’excédent de son salaire sur un compte sécurisé, travailler plus de temps, se proposer pour des services rémunérés, mettre en location son garage si vous ne vous en servez pas, trader… C’est en accumulant les fonds que vous pourrez vous constituer une petite cagnotte de départ qui vous aidera à vous lancer, surtout si vous faites un emprunt immobilier. On estime qu’à environ 400 000€ d’économies, on envisage d’avoir assez d’argent pour investir tout en se versant un salaire pour vivre chaque mois. Par exemple, une personne célibataire et sans enfants habitant dans une ville moyenne aura environ besoin de 2 000 euros par mois de ses investissements pour vivre sereinement.
Comment s’organiser ?
Soyez patients ; il ne faut pas se précipiter au risque de commettre des erreurs. Au début de vos investissements, il vous faudra continuer à travailler, pour certains à temps partiel, vous n’aurez pas de rentes tout de suite. Pensez aussi que certains investissements demandent du suivi. Une place de parking ne s’entretient pas, à la différence d’un appartement ou d’une parcelle. Si vous investissez dans l’immobilier, prévoyez un petit fonds d’argent pour d’éventuelles réparations et rénovations.
Les bonnes astuces immobilières
Il existe une multitude de conseils pour investir efficacement dans l’immobilier. De la confiance en soi au choix de ses locataires, voici nos meilleurs conseils pour que votre projet d’investissement se passe bien.
1/ Les opportunités ne tombent pas du ciel ! Cherchez des contacts dans le milieu. Il est important de se tenir informé des tendances du marché immobilier, notamment en ce qui concerne les prix et les taux d’intérêt. On pourra par exemple vous conseiller d’investir dans une zone en développement où les prix sont souvent plus abordables et où la valeur immobilière augmente à mesure que la zone croît. Ou bien vous aider à rechercher des biens immobiliers qui sont sous-évalués soit parce qu’ils demandent de faire des travaux soit parce qu’ils sont sur le marché depuis un moment. Les biens nécessitant des travaux sont moins chers à l’achat mais, rénovés, ils augmentent leur valeur et leur rentabilité.
2/ Utilisez les dispositifs fiscaux qui réduisent les impôts. Par exemple, la loi Pinel permet de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu en échange d’un investissement locatif dans une zone éligible.
3/ Négociez les frais d’agence, en particulier si vous êtes un investisseur immobilier régulier ou si vous achetez plusieurs biens avec la même agence.
4/ Faites des sacrifices. Accorder le peu qui vous reste de temps libre à la recherche de biens peut s’avérer très compliqué. Un seul mot d’ordre : l’optimisation. Rechercher ses biens durant les pauses déjeuner ; se lever plus tôt pour travailler et étudier le marché ; prendre quelques minutes de moins pour prendre un repas ou encore travailler le week-end ou dans les transports si cela est possible est déjà un début. Dans la vie, surtout dans le milieu de l’investissement, il faut accepter que tout n’aille pas impeccablement bien. Travailler encore quelques temps même après avoir acheté un bien et trouvé un locataire : il faut tout de même se constituer des économies. Se priver un peu pour financer son emprunt ? La fierté de l’avoir acquis n’en sera que meilleure.
5/ Soyez cohérent avec votre budget. Si votre emploi actuel vous offre un salaire plutôt modeste, n’essayez pas de décrocher coûte que coûte un grand logement à Paris. Pour commencer, essayez plutôt des studios ou appartements étudiants dans des villes dynamiques comme Montpellier, Marseille ou Nantes, ou bien très desservies par les transports en commun.
6/ Ciblez vos types d’investissements à moyen ou à long terme :
Les biens locatifs
Les immeubles de rapport : ce sont des bâtiments contenant plusieurs unités locatives. En investissant dans un immeuble de rapport, vous pouvez générer des revenus passifs en louant plusieurs unités.
Les investissements en crowdfunding immobilier : plusieurs investisseurs contribuent à financer un projet immobilier en échange d’une part des bénéfices. Cette option peut être intéressante pour ceux qui cherchent à investir dans l’immobilier sans avoir à gérer les aspects opérationnels de l’investissement.
Les investissements en SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) : ce sont sont des sociétés de gestion immobilière qui gèrent des portefeuilles d’actifs immobiliers locatifs. En investissant dans une SCPI, vous pouvez bénéficier d’un flux de revenus régulier sans avoir à gérer la propriété vous-même.
Les locations saisonnières : Si vous avez un bien immobilier dans une zone touristique, vous pouvez générer un flux de revenus réguliers pendant les périodes de forte demande.
Pour en savoir plus : « Devenir rentier immobilier en partant de rien » de Christopher Wangen : En moins de deux ans d’investissements, avec 2 200 euros par mois et sans héritage, Christopher Wangen a remplacé son salaire par son activité immobilière. Il a développé les compétences lui permettant d’acheter des biens à crédit, d’en vivre à l’âge de vingt-cinq ans et de parcourir une quarantaine de pays dans le monde ! Considéré aujourd’hui comme le premier formateur de France en investissement immobilier, il est suivi quotidiennement sur les réseaux sociaux par plus de 250 000 personnes. Il propose également une formation d’une dizaine d’heures pour 1695€ : « Investir et vivre de l’immobilier. » La TKL Academy, de Thami Kabbaj, propose la formation TKL Rentier, avec pour promesse de « Bâtir un portefeuille millionnaire » sans grand capital. Une formation de 17 heures, pour 297€.
