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C’est dans un café du XIIIème arrondissement de Paris que nous a donné rendez-vous le professeur Eric Caumes. Alors qu’il observe les personnes qui portent des masques autour de nous, il partage ses certitudes, ses révoltes, mais également ses espoirs face à la Covid.
Propos recueillis par Christelle CROSNIER
Christelle : Professeur, vous dites que les contaminations ont explosé mais qu’il faut rester optimiste…
Éric : En effet, je suis confiant et optimiste sur le moyen et le long terme parce que les épidémies finissent toujours par s’arrêter. Souvenez-vous, en 1890, il y a déjà eu une épidémie de coronavirus qui ressemblait comme deux gouttes d’eau à la nôtre. Le coronavirus OC43 était arrivé en Europe en hiver, on l’a appelé, maladroitement, « la grippe russe ».
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