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Hey, les nommés, les César du cinéma français, vous n’avez rien d’autre à déclamer devant un million de téléspectateurs chaque année ? L’audimat est en berne. Nous étions 4 millions en 2012 ! Faites-nous rêver !!! ChatGPT, ton avis ces rafales de merci, ce n’est pas un peu, comment dire… répétitif, hum ?
Par Olivier Lerner
« On ne s’amuse plus, c’est le reflet de la société, on surveille tout ce qui est dit. Plus personne n’ose un compliment sur une femme ou sur un homme ». C’est Nadine Ways qui s’exprime ici avec force, sans barrières ! Elle est Membre de l’Académie des César depuis plus de trente ans, agent artistique parmi quatre mille cinq cents membres votants qui visionnent cent cinquante œuvres par an. Et Nadine ajoute sur un ton mordant : « Les comédiens ne savent pas très bien s’exprimer et cette cérémonie n’a plus beaucoup de sens. J’ai survolé la soirée, le moment Brad Pitt c’était super, c’était autre chose ! ».
Merci Nadine pour ce commentaire.
Raphaël Mezrahi a fait mille choses dans sa vie : comédien, journaliste, fondu de son, il a enregistré des supporters de foot en tribune… C’est le producteur de la « Nuit de la Déprime ». Il se surnomme lui-même, humoriste le mardi et le 12 !!
Il est surtout célèbre pour ses cent trente six interviews décalées, les plus marquantes avec Nabila, Gérard Hernandez, André Pousse, Jenifer Lopez, Brad Pitt, Mat Damon, George Clooney, Richard Gere, à mourir de rire, en français comme en anglais. Il veut établir la distinction entre les comédiens de théâtre et de cinéma : « Passer du cinéma à la scène, ce n’est pas évident ! Ce sont deux métiers différents et certains ne seront jamais à l’aise devant un public, en direct, d’autant qu’ils ne sont pas auteurs, en général ils n’ont pas d’idée et sont donc d’un ennui total, d’où ces « merci » à n’en plus finir. Il faut « avoir une vraie personnalité » et « être une personnalité » comme Coluche, Annie Girardot, Depardieu, Jean-Pierre Bacri ou Isabelle Adjani pour avoir quelque chose à dire aux César ! ».
Merci Raphaël !
Comédie déjantée avec sept récompenses sur onze nominations, « Everything Everywhere All at Once » est le grand gagnant de la 95ème cérémonie des Oscars. Ke Huy Quan, sacré meilleur acteur dans un second rôle a fait « lever » Hollywood en 3mn07 avec son histoire, du début au milieu, jusqu’à la fin et n’a dit que quatorze fois «Thank you ». Enfant de Saïgon, son parcours a commencé sur un boat people, puis enfant-star dans Indiana Jones. Chemin de vie tortueux sur le plan perso et pro, il n’avait pratiquement rien tourné depuis trente six ans !
Sa façon de dire « Thank you » à sa maman est unique ! « Ma maman a quatre-vingt-quatre ans et elle est à la maison en train de regarder la cérémonie. Maman, je viens de gagner un Oscar ! Ça c’est le rêve américain. Les rêves sont quelque chose auxquels vous devez croire. J’ai failli abandonner le mien ! A vous tous qui nous regardez, svp, continuez de croire en vos rêves ! Thank you, Thank you, Thank you ! »
Ah, j’oubliais, laissez-moi dire merci à Fehd Zahid et Christelle Crosnier, Directeurs de la Publication de Liberty Mag, à Andrée Pouchoulin, Coordinatrice éditoriale et de production, à Sandy Simo, Social média, à la direction artistique et à toute l’équipe commerciale, pour votre confiance. Merci infiniment ! Merci aussi à mes deux frères qui me téléphonent tous les lundis et mardis, à mes enfants Eliott & Rosanna qui vont bien, merci et à Sophie sans qui je ne serais plus rien depuis que nous nous sommes rencontrés.
Enfin, terminons par une conclusion de discours signé ChatGPT :
Merci encore ChatGPT pour cette délicate attention…
