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Envie de fuir la Covid-19, les menaces de guerres, l’ambiance anxiogène et les problèmes du quotidien ? Direction l’espace, l’occasion de rêver d’un autre monde plus doux, plus beau, plus bleu. Liberty mag. vous emmène au septième ciel !
Le tourisme spatial a désormais le vent en poupe. Quitter la planète pour un petit séjour dans l’espace devient tendance et la demande explose auprès de sociétés comme Virgin Galactic qui appartient à Richard Branson et vend le ticket pour accéder au rêve suprême pour la modique somme de 450 000 dollars ! Huit mille personnes seraient pour l’instant sur liste d’attente pour partir dans l’espace, parmi lesquelles des personnalités telles Katy Perry ou encore Tom Hanks.
Objets de tous les fantasmes, ces vols seront effectués autour de la Terre jusqu’à la ligne de Karman, à 100 kilomètres d’altitude, à la limite entre la Terre et l’espace selon la convention internationale. On parle de vol suborbital : l’engin touche l’espace, sans se placer en orbite. Les chanceux touristes monteront à bord de vaisseaux dans lesquels ils disposeront chacun d’un hublot et d’une caméra pour pouvoir être pris en photo avec la Terre en arrière-plan. Ils devront préalablement suivre des cours théoriques et s’entraîner au cours de plusieurs simulations dans une centrifugeuse humaine.
Richard Branson fut le premier milliardaire à se rendre dans l’espace puis ce fut le tour de Jeff Bezos, le fondateur de Amazon, dans un vaisseau de son entreprise spatiale, Blue Origin ; il affréta ensuite un nouveau vol pour quatre passagers, dont William Shatner, le célèbre Capitaine Kirk de Star Trek ! « L’expérience la plus intense de ma vie » décrètera ce dernier à son retour. Elon Musk, le directeur général de Tesla, se positionna également sur les rangs dans cette course à l’espace avec sa société SpaceX qui envoya quatre touristes spatiaux pour trois jours autour de la Terre.
A ce jour, depuis le vol du cosmonaute Iouri Gagarine, à bord de la fusée Vostok, près de six cent personnes se seraient essayées à l’exploration spatiale, sans compter les nombreux et mythiques animaux de compagnie : la chatte Félicette, la chienne Laïka mais aussi un lapin, des souris, des rats, des mouches, des chimpanzés… La personne la plus jeune à être allée dans l’espace et à avoir vécu cette fascinante expérience de l’apesanteur est un Néerlandais de dix-huit ans et la plus vieille « le Capitaine Kirk », âgé de quatre vingt-dix ans.
L’accélération de la conquête spatiale coïncide avec la pandémie… est-ce une coïncidence ? Une certaine élite aurait-elle pris conscience qu’il n’y a pas de solution pour l’humanité sur cette planète ? En attendant, nombreux sont ceux qui sont partants, quel qu’en soit le prix, pour s’offrir des moments de bonheur dans le cosmos et ressentir le fameux « overview effect », cet émerveillement en vol que ressentent les astronautes à la vue de notre belle planète bleue.
Deolinda RIBEIRO, 61 ans : Je suis d’origine portugaise ; tous les Portugais ont été de grands voyageurs avec les caravelles construites par notre roi, Henri le Navigateur ; ils utilisaient déjà les étoiles et les planètes pour pouvoir se repérer en mer. En ce qui me concerne, je voudrais voir notre belle planète bleue de l’espace ; je trouve cela fascinant. J’ai lu de multiples livres sur l’espace et je suis également des cours d’astrologie. En 2025, je vais concrétiser ce rêve de petite fille.
En 2015, j’ai versé 50 000 euros d’avance sur 250 000 dollars à la société Virgin Galactic de Richard Branson pour pouvoir être l’une des personnes qui partira sur un de ses engins de l’espace. Comme j’étais dans les premiers à réserver, je paye « moins cher », depuis les tarifs ont encore augmenté.
Bien sûr, je serai remboursée si cela ne fonctionne pas techniquement, mais je croise les doigts : ça va marcher ! Il n’y a pas de limite d’âge. Nous serons six à huit personnes par navette, accompagnées de pilotes aguerris. Le vol dure en moyenne une dizaine d’heures. Malheureusement, nous ne pourrons pas sortir de la navette comme dans le film « Gravity », cela doit être incroyable d’être là-haut, de flotter.
Un an avant le départ, je vais devoir suivre un entraînement pour supporter l’apesanteur et passer une visite médicale approfondie. Ma famille dit que je ne suis pas normale ! Bon nombre de personnes autour de moi me demandent si je n’ai pas peur de mourir… je n’ai jamais eu peur de mourir, je crains bien plus de tomber malade. L’homme a toujours voulu voler depuis la chute d’Icare.
Alors pourquoi pas la femme ?!