PARTAGEZ L'ARTICLE SUR LES RESEAUX SOCIAUX
Considéré comme l’un des plus grands inventeurs du début du XIXème siècle, Nikola Tesla, d’origine serbe, reste un génie désintéressé qui ne se considérait que comme un transmetteur de savoir.
Passionné d’inventions depuis son plus jeune âge, Nikola Tesla découvre l’électricité en 1896 et tente de la distribuer gratuitement au monde entier. « Laissez-le, il fait du bon travail », déclara-t-il lorsqu’il découvrit que quelqu’un utilisait un de ses brevets sans son autorisation. Son seul but était de faire avancer la science. Il n’était attiré ni par la célébrité ni par l’argent, et ce jusqu’à sa mort, seul, ruiné dans une chambre d’hôtel new-yorkaise. Plusieurs de ses inventions ont d’ailleurs été attribuées à Thomas Edison, son « concurrent » de toujours.
Dans les années 30, il aurait pu dominer le monde grâce à l’invention d’un « rayon de la mort » capable de transpercer l’acier, mais, en fervent opposé à toutes les guerres, il comptait en faire une arme de dissuasion hors du commun pour mettre un terme aux conflits armés. Il trouva la mort peu de temps avant de concrétiser ce projet.
Des innovations que nous utilisons encore tous les jours ont été inventées par ce dernier. Il est à l’origine du courant alternatif, du radar, des rayons X, de la transmission sans fil ; il a également conçu un moteur à induction alimenté en courant alternatif et n’a pourtant jamais été crédité pour tout cela – et n’a jamais cherché à l’être. Il vécut et mourut relativement seul, entouré de ses pigeons : « J’aimais ce pigeon comme un homme aime une femme, et il m’aimait. Tant que je l’ai eu, il y avait un but à ma vie. »