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Nombreux sont ceux qui s’élèvent aujourd’hui contre la consommation énergétique excessive des opérations de minage et l’impact écologique et environnemental préoccupant des NFT et des cryptomonnaies… Liberty mag. fait le point sur la situation.
UN TAUX DE POLLUTION DU BITCOIN PROBLÉMATIQUE
Le réseau du bitcoin consommerait plus de 130 térawattheures (TWh) par an, l’équivalent de la consommation électrique de la Suède. Selon l’index de l’Université de Cambridge, le Bitcoin nécessiterait plus que la consommation annuelle de l’Ukraine (124,5) ou de la Norvège (124,3), et suffirait donc à alimenter tout un pays… l’équivalent de ce que produisent six réacteurs nucléaires de puissance moyenne.
ELON MUSK FACE À SES CONTRADICTIONS
Comment mettre en avant les bienfaits écologiques des voitures électriques lorsqu’on travaille sur le bitcoin ? Aussi Elon Musk s’est-il vu obligé de battre en retraite : « Nous ne vendrons pas de bitcoins, nous les utiliserons pour des transactions dès que les mines seront alimentées par des énergies plus durables ».
LE GASPILLAGE DE RESSOURCES MATÉRIELLES
La blockchain et le minage requièrent un tas de composants électroniques : serveurs, ordinateurs, disques durs, cartes graphiques, processeurs, puces électroniques… Ce qui accroît bien évidemment le nombre de déchets.
LES DIFFÉRENCES ENTRE LES PAYS
Certains pays ne font pas ou peu d’efforts pour éviter de polluer l’environnement, lorsque d’autres semblent plus conscients et cherchent des solutions. Ainsi par exemple en Europe, le mining de cryptomonnaies se fait la plupart du temps la nuit, lorsque l’énergie est moins chère.
L’ENGAGEMENT POUR LE CLIMAT
Inspiré de l’Accord de Paris, un engagement pour le climat a été co-signé par de nombreuses organisations de la crypto-sphère : c’est le « Crypto Climate Accord ». Par ailleurs certaines cryptomonnaies dites « vertes » financent des projets liés à la transition énergétique ou soutiennent des projets éthiques pour l’environnement comme la réduction de la pollution plastique des océans. C’est le cas par exemple de la cryptomonnaie Plastic Bank, ou encore de Klima, de Solar Coin (qui valorise la production de l’énergie solaire), et d’Ecocoin (qui gratifie l’utilisateur pour les bonnes actions réalisées en matière de développement durable).
LA MISE À JOUR DU RÉSEAU ETHEREUM
Ethereum 2.0, mise à jour du réseau en 2022, permettra à la chaîne de blocks d’émettre moins de CO2 et de diminuer la consommation énergétique de plus de 99 % en adoptant le système de validation par preuve d’enjeu.