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Par Brian Bouillon Baker, fils de Joséphine Baker, acteur et écrivain
Après cet été caniculaire, où beaucoup d’entre nous ont pu se dorer la pilule sur les plages dorées en bord de mer. Je me demande et m’interroge avec gravité sur l’avenir de ces Océans et de leur pollution. Autrement dit, sans noircir notre rentrée automnale, il est plus qu’urgent de prendre conscience de cette réalité, invisible à l’oeil le plus souvent. Cette problématique rime avec plastique. Ce fameux continent, dénommé VORTEX de déchets, du Pacifique Nord, n’en finit pas de grossir au gré de notre inconscience vis à vis des rivages de notre planète. Ce phénomène hautement nocif situé à mi-chemin entre Hawaï et la Californie. Ce septième continent de plastique découvert par le navigateur Charles Moore occupe désormais 1,6 millions de km2 (soit 3 fois la France métropolitaine). Rien n’est épargné !
Tout cela remonte aux années 1970, et ce n’est que dans les années 90, que notre lanceur d’alerte, Charles Moore a mis le doigt sur la touche URGENCE. La communauté scientifique a ouvert ses yeux. L’accumulation du plastique, ses débris qui ne se dégradent que très lentement et survivent dans le milieu marin. 80% des déchets en mer proviennent des terres émergées. Toutes sortes de détritus ménagers, recyclés ou abandonnés dans la nature, sur les bords de route. Tout cela, finira dans les Océans. La négligence est l’une des causes principales de cette pollution, sans parler des catastrophes naturelles que sont les crues ou les tsunamis, par exemple. On arrive donc rapidement à un constat plus qu’alarmant. Un continent émergent, un septième continent englobant cinq zones d’accumulation (Pacifique Nord, Sud, Atlantique Nord, Sud et Océan Indien). Sans oublier, la mer Méditerranée et la mer Noire qui ne sont pas en reste de cette pollution. Les microplastiques, concentrés en surface dans les gyres subtropicaux, s’étendent sur des millions de kilomètres carrés. On peut estimer que 5000 milliards de particules flottent dans nos océans.
Que dire ?
Que faire ?
Ces questions nous concernent toutes et tous …
Cette atteinte et agression des écosystèmes est une problématique plus que complexe. Une angoisse terrifiante, aux conséquences variables et désastreuses. Donc, avant de consommer et de jeter n’importe quoi, n’importe où, réfléchissons un peu plus et agissons. La nature nous entoure.
RESPECTONS-LA !
Demain sonnera peut-être le glas de cette catastrophe planétaire.
A nous, humains responsables et lucides, d’être enfin dignes de notre précieux et merveilleux environnement.