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Au cœur palpitant du Yunnan, dans le sud-ouest de la Chine,
se dresse un arbre à thé de trois-mille-six-cent ans, le plus vieux au monde.
On raconte qu’il est immortel.
Les vallées poudrées culminant à deux-mille mètres abritent ce patrimoine exceptionnel de théiers plurimillénaires, berceau de la culture chinoise.
Anya y sélectionne les plus beaux terroirs pour la confection de ses micro-cuvées précieuses. Rencontre avec Julie Yan, la CEO de Anya, une société vertueuse et solidaire qui produit une marque de thé pas comme les autres et organise de véritables expériences hors du temps autour de cérémonies du thé.
Une interview de Christelle CROSNIER
Christelle : Pourquoi lancer une nouvelle marque de thé ?
Julie : Je baigne dans le thé depuis que je suis petite. Franco-chinoise, je viens du Yunnan où le thé a été découvert il y a cinq mille ans par l’empereur Shen Nong qui était initialement le père de la médecine chinoise, puisqu’avant on se servait du thé comme médicament. C’est seulement à partir de la dynastie Tang au septième siècle qu’on l’a utilisé comme boisson pour la cour impériale et l’élite chinoise. Ma tante a investi depuis une vingtaine d’années dans des plantations et mon oncle est un grand collectionneur de thé. J’ai investi il y a trois ans à leurs côtés.
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