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Sous la ville lumière, l’ombre fascinante des souterrains. Anciennes carrières, égouts, métro, catacombes, Paris est un labyrinthe fascinant… A la découverte de tout ce qui se trouve sous vos pas avec le scientifique et historien Gilles Thomas.
« Je voudrais bien savoir ce qui se passe là-dessous ! »
LES CATACOMBES
Elles se sont formées au XVIIIème siècle au moment de vider des cimetières insalubres et surpeuplés causant des odeurs nauséabondes. En effet, les riverains s’étaient aperçus que leur vin tournait rapidement au vinaigre, que leur lait se gâtait à vitesse grand V et que les murs de leurs caves étaient imprégnés d’une humidité aux germes contagieux. On transféra dans l’ossuaire municipal les restes d’environ six millions de personnes.
LA GALERIE SOUS LE VAL DE GRÂCE
Afin de ne pas perdre le nord, en plusieurs emplacements sous terre, des roses des vents ont été représentées au pochoir sur le ciel des galeries.
LES ÉGOUTS
C’est en 1374 qu’une première rue, la rue Montmartre, se dota d’un égout couvert. Dans ce réseau souterrain, il est possible de parcourir 2450 km, quasiment la distance aérienne entre Paris et Moscou, sans passer deux fois au même endroit.
LES CULTURES EXOTIQUES
Certains légumes comme les champignons, l’endive (que l’on fait blanchir en l’absence de lumière, ce qui s’appelle l’étiolage) ou la barbe-de-capucin (une chicorée sauvage) sont cultivés dans des parkings reconvertis en caves modernes.
Pour en savoir plus : « Paris sous Paris, la ville interdite » de Gilles Thomas, photographies de ©Gaspard Duval (éditions EPA)